Les 7 principales raisons d’un refus d’Entrée express

L’Entrée express est la voie la plus rapide et la plus populaire vers la résidence permanente pour les immigrants qui cherchent une nouvelle vie au Canada. Voici les sept raisons les plus fréquentes pour lesquelles les demandes d’Entrée express sont refusées.

Se lancer dans la quête de la résidence canadienne par le biais du système d’Entrée express est un processus complexe, où chaque tournant et chaque décision sont susceptibles de façonner votre avenir. Lorsque les immigrants pleins d’espoir soumettent leur demande d’Entrée express, la réalité reste dure : tous n’obtiendront pas gain de cause. Le monde complexe des procédures d’immigration entraîne souvent le rejet de nombreuses demandes, laissant les candidats déçus et confus.

Découvrez les causes sous-jacentes du rejet d’une demande d’Entrée express. Il est essentiel que les aspirants immigrants comprennent les raisons fréquentes de ces rejets pour renforcer leur demande et augmenter leurs chances de réussite.

Qu’il s’agisse de fausses déclarations ou d’exigences mal comprises, l’éventail des motifs de rejet d’une demande d’Entrée express est aussi varié qu’impitoyable. Consultez les sept principaux motifs de rejet d’une demande d’Entrée express, qui mettent en avant des informations essentielles et des stratégies concrètes pour naviguer le processus d’immigration en toute confiance et avec précision.

1. Fausses déclarations

Une fausse déclaration est une déclaration de fait fausse ou trompeuse faite au moment où vous remplissez votre demande d’Entrée express. 

Une fausse déclaration est une infraction grave en matière d’immigration. Elle peut entraîner le rejet de votre demande d’Entrée express et vous interdire de présenter une demande d’immigration au Canada pendant plusieurs années. 

Veillez à être honnête sur tous les détails de votre demande. Cela inclut l’historique de votre carrière et tout problème médical ou criminel que vous, ou toute personne vous accompagnant dans votre demande, avez eu. Il est essentiel d’être minutieux et prudent lorsque vous remplissez votre demande afin d’éviter les cas de fausse déclaration. 

2. Documents manquants, incomplets ou périmés

Il est facile de commettre l’erreur de soumettre par inadvertance des documents dont la date de validité a expiré récemment. Il s’agit pourtant de l’une des corrections les plus simples à apporter. Assurez-vous que tous les documents requis sont joints et vérifiez qu’ils sont toujours valides. Par exemple, les résultats de la plupart des tests linguistiques sont valables pendant deux ans et doivent l’être lorsque vous remplissez votre profil d’Entrée express.

Une autre erreur fréquente consiste à joindre une lettre de référence qui ne prouve pas l’expérience professionnelle. Les lettres de référence pour l’immigration sont différentes de celles que vous pouvez utiliser pour décrocher votre prochain emploi. Les lettres de référence pour l’Entrée express doivent indiquer le titre officiel de votre emploi, les dates d’embauche, le salaire et bien d’autres choses encore. 

Prenez le temps d’examiner attentivement tous les documents avant de soumettre votre demande afin d’éviter qu’elle ne soit refusée ou renvoyée.

3. Attendre trop longtemps pour soumettre une demande

Toute personne ayant une demande admissible devrait la soumettre dès que possible, pendant qu’elle le peut encore. Les programmes de candidats des provinces changent fréquemment et les catégories d’immigration s’ouvrent et se ferment rapidement. Si vous n’avez pas de demande dans le bassin d’Entrée express, vous risquez de rater des occasions d’immigration.

4. Incapacité de fournir une preuve de fonds

Si vous présentez une demande d’Entrée express dans le cadre du Programme fédéral des travailleurs qualifiés ou du Programme fédéral des métiers spécialisés, vous devrez présenter une preuve de fonds. Vous n’avez pas besoin de présenter une preuve de fonds si vous présentez une demande au titre de la catégorie de l’expérience canadienne ou si vous êtes autorisé à travailler au Canada et que vous avez une offre d’emploi valide. 

Vous devrez démontrer que vous disposez des fonds nécessaires pour subvenir aux besoins de votre famille. Le montant dont vous aurez besoin dépend de la taille de votre famille. Vous devez démontrer que vous avez les moyens de subvenir à vos besoins, à ceux de votre conjoint ou partenaire et à ceux de vos enfants à charge ou de ceux de votre conjoint. Cela s’applique à un conjoint ou à des enfants à charge, même s’ils sont des RP ou des citoyens canadiens ou s’ils ne viennent pas au Canada avec vous. 

Il existe des règles spécifiques strictes concernant ce qui est accepté comme preuve de fonds valide. Veillez à prendre connaissance des exigences avant de soumettre votre documentation, car tout écart par rapport aux exigences risque d’être refusé.

5. Inadmissibilité pénale

Les condamnations pénales antérieures constituent une cause fréquente d’inadmissibilité au Canada. Le Canada ne classe pas les crimes en délits et en infractions, et pour cette raison, même des condamnations mineures en apparence peuvent rendre une personne inadmissible au Canada. 

Une personne peut être interdite de territoire au Canada sur la base de condamnations prononcées à la fois au Canada et dans des pays étrangers. L’une des raisons les plus fréquentes de l’interdiction du territoire est une condamnation pour conduite en état d’ébriété. Pour qu’un crime rende une personne interdite du territoire canadien, il doit être l’équivalent d’un crime au Canada qui peut donner lieu à une mise en accusation.

L’interdiction du territoire pour des raisons criminelles peut devenir un obstacle sérieux à l’immigration ou au voyage au Canada. Heureusement, le système d’immigration canadien offre des options pour aider les personnes à surmonter l’inadmissibilité.  L’un des avantages d’engager un avocat spécialisé dans l’immigration canadienne est qu’il peut vous aider à naviguer le processus compliqué de surmonter l’inadmissibilité.

6. Problèmes de santé

Tout comme le casier judiciaire, les problèmes de santé peuvent également entraîner l’inadmissibilité d’une personne au Canada. Si une personne échoue à l’examen médical de l’immigration canadienne, elle risque de ne pas être autorisée à entrer au Canada. Certaines conditions médicales qui pourraient être considérées comme un risque pour la santé publique ou la sécurité du Canada peuvent vous rendre inadmissible à l’immigration. 

Les autorités canadiennes de l’immigration notifient à la personne concernée qu’elle est interdite du territoire pour des raisons médicales. La personne dispose alors de 60 jours pour répondre à cette notification et faire appel de la décision. Les candidats qui s’inquiètent de l’inadmissibilité pour raisons médicales peuvent bénéficier de l’aide d’un expert qui examinera leur dossier et les aidera à déterminer si des problèmes médicaux entraveront leurs chances d’immigrer au Canada. Contactez-nous si vous souhaitez obtenir des conseils sur la façon de présenter une demande d’Entrée express avec des préoccupations d’ordre médical. 

7. Ne pas embaucher un représentant en immigration autorisé

Malheureusement, de nombreux fraudeurs se présentent comme des représentants autorisés de l’immigration canadienne, alors qu’ils ne le sont pas. Bon nombre de ces escrocs s’en prennent à des personnes en recherche découragées en leur garantissant des offres d’emploi et des visas. Ces escroqueries peuvent avoir de nombreuses conséquences négatives et consistent généralement à escroquer l’argent du candidat tout en ne lui offrant aucun moyen d’obtenir un emploi ou un visa comme il l’espérait.

C’est pourquoi il est essentiel de s’assurer, si l’on choisit d’engager un avocat ou un représentant en matière d’immigration, qu’il est qualifié et autorisé par le gouvernement canadien.  

Les consultants en immigration canadiens sont réglementés par le Collège des consultants en immigration et en citoyenneté (CCIC). Les personnes qui deviennent consultants en immigration reçoivent un numéro CCIC à sept chiffres qui indique qu’elles sont certifiées. Si vous travaillez avec un consultant en immigration, vous devez vérifier que son numéro CCIC est valide.

En comparaison, les avocats canadiens spécialisés dans l’immigration sont régis et réglementés de manière indépendante par les barreaux provinciaux. Étant donné qu’il s’agit d’avocats et non de consultants, ils n’ont pas de numéro CCIC et sont plutôt enregistrés auprès du barreau et de la province. Si quelqu’un vous dit que votre avocat en droit de l’immigration a besoin d’un numéro de la CCIC, il s’agit peut-être d’un signal d’alarme en matière de fraude à l’immigration.

Comment l’embauche d’un avocat spécialisé en droit de l’immigration peut-elle vous aider ?

Analyser les conditions d’admissibilité pour déterminer si vous êtes éligible à l’Entrée express peut s’avérer une tâche compliquée. Qu’est-ce qui constitue un problème de santé grave ou une condamnation pénale ? Une infraction mineure à la législation sur la conduite en état d’ivresse vous rend-elle inéligible ? Tous vos documents sont-ils adéquats et répondent-ils aux exigences ? Comment éviter les erreurs involontaires qui pourraient être considérées comme des fausses déclarations ?

Demander l’aide d’un avocat réputé et expérimenté est le moyen le plus simple et le plus sûr de minimiser les risques de refus ou de retards inutiles de votre demande d’Entrée express.

Souhaitez-vous présenter une demande d’Entrée express ? Canadim peut vous aider ! Commencez par remplir une évaluation gratuite dès aujourd’hui.